Le creux de la vague.

Publié le par 1pas-en-avant

Bon, on ne va pas se voiler la face! J'ai tendance à être cyclique, et le monde merveilleux de l'infertilité n'a pas vraiment arrangé les choses (euphémisme). J'enchaîne donc les hauts et les bas, et en ce moment, bah... C'est plutôt bas. Même si les choses sont en train de s'arranger, j'ai l'impression.

 

Donc, comme j'aime beaucoup m'auto-analyser, j'ai essayé de me demander le pourquoi de tout ça. Petit état des lieux:

- aspect purement physiologique : la diminution du traitement anti-dépresseurs, associée au changement de saison, changement auquel je suis toujours sensible, c'est radical. Logique : entre le ciel gris, gris, gris, la chute des températures, les jours qui raccourcissent, ça ne me met pas franchement en joie (allez savoir pourquoi...)

- cette année 2012 est, pardonnez ma vulgarité, UNE CHIERIE TOTALE! L'échec de FIV ICSI 1 bis, qui m'a déjà bien minée, n'est presque rien en comparaison des merdes qui ont l'air de s'abattre sur mon entourage : décès, divorces, accidents de bagnole, agressions... "Ah ouais, toi, t'es en plein divorce et ton père vient de mourir en prime? OK... T'as gagné!"

Non, parce que bon, je n'ai jamais été pour la hiérarchie du malheur, soyons honnêtes, on trouvera toujours pire que notre propre situation, mais quand même... Je me demande comment on fait pour avoir la pêche quand on est entouré de mauvaises nouvelles en permanence? Rien que dans le monde merveilleux de la PMA, les copinautes ont l'air de galérer plus que jamais.

- je ne peux définitivement plus encadrer cette région, je n'ai qu'une hâte : me barrer. Voilà, c'est dit : j'aime beaucoup ma maison, mais si y avait moyen de prendre une grue géante, de déraciner ma petite maison biscornue et de la déplacer en terre moins hostile, ça m'arrangerait. Non, c'est pas possible? Bon...

 

Il résulte de tout ceci que:

- chaque matin, je me demande par quel miracle je vais réussir à m'extirper de la chaleur de mon lit

- j'ai du mal à me motiver à me bouger à faire quoi que ce soit qui nécessiterait de quitter mon lit

- j'ai de nouveau des crises de larmes (même si rien à voir avec ce que ça a été)

- ma carte de crédit a chauffé chauffé chauffé, vu que quand ça va pas, je fais des crises de shoppingite aigues

 

Bref, hiberner, j'ai le droit? Quelqu'un pour me réveiller au printemps?

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
Hiberner, j'en rêve. Ta baisse de moral est peut-être due à la baisse des anti-dépresseurs. Il faut que ton corps s'habitue à fonctionner avec moins de béquille.
Répondre